Accueil > politique > Collaboratrice politique > Plaine centrale du Val de Marne > Gourmands Gourmets ! > Les protéines végétales

Les protéines végétales

Edito Gourmands Gourmets n°31 (Juin 2009)

mardi 2 juin 2009, par Edwige Fadeieff, Natalie Gandais

Pour se nourrir correctement, nous avons besoin d’une « quantité d’énergie » qui se mesure en calories (il en faut entre 2000 et 3000 par jour, selon l’âge, l’activité etc...), que l’on trouve principalement dans les glucides et les lipides, ainsi que d’éléments qui permettent d’entretenir et renouveler le corps humain : les protéines. Celles-ci peuvent être d’origine animale (viande, poisson, œufs, produits laitiers), ou végétale.

Jusqu’aux années soixante, en France, la viande était rare et chère. Les familles des classes moyennes et modestes n’en mangeaient pas tous les jours ni tous les deux jours, parfois seulement une fois par semaine. Et pourtant, on se nourrissait ! On trouvait alors les protéines nécessaires à l’alimentation dans les légumineuses (haricots secs, lentilles, pois et pois chiche) et dans les céréales (blé, seigle, orge, avoine).

A partir des années 60-70, avec le développement de l’élevage intensif du bétail, la viande est devenue en France abondante et accessible à tous, tous les jours. Aujourd’hui, on s’interroge sur les inconvénients de cette alimentation devenue riche en viande.

Le premier inconvénient, ce sont les problèmes de santé, et notamment les maladies cardio-vasculaires qui apparaissent avec une nourriture trop riche en viande.

Le second inconvénient, c’est que la production de protéines animales consomme plus d’eau, d’énergie, et plus d’espace : il faut 10 à 15 fois plus de terre agricole pour obtenir 1 kg de protéines animales que pour 1 kg de protéines végétales. Le problème de la faim dans le monde ne pourra jamais être résolu si tous les humains se mettent à manger de la viande au même rythme que les européens et les nord-américains, il n’y a tout simplement pas assez de surface disponible sur la planète !

Et le troisième inconvénient, c’est le prix ! Avec 150g de lentilles ou 200g de blé, on peut avoir la même quantité de protéines qu’avec 100g de steak pour 5 fois moins cher. Simplement, la viande (ou le poisson) contiennent « toutes » les catégories de protéines nécessaires. Si on veut la remplacer lors de certains repas par des protéines végétales, il faut apprendre à combiner dans le même repas des céréales avec des légumineuses.

Que ce soit pour notre santé, par solidarité avec les habitants des pays pauvres, ou pour alléger notre porte monnaie, nous avons toutes les bonnes raisons pour changer de régime alimentaire et apprendre à apprécier les protéines végétales !